Sol Lee-Shi s'en vient...

Caractère physiques

« Description physique »… Je venais de lire ces mots en haut de la page… Mon visage s’imprégna de mon visage, tandis que je mastiquais ardemment mon stylo. « Réfléchisson… »
J’étais de taille assez haute, mince. Des mèches châtain clair ébouriffées cadraient mon visage qui paraissant encore celui d’un adolescent. De grands yeux verts regardaient dans le vague. Des traits innocents, plutôt attrayants… « Innocents…. » Je fus secoué d’un petit rire moqueur.
Mais je ne voyais pas quoi dire d’autre…Parlez de ma tenue, peut-être ? Elle n’était pas des plus élégantes : un T-shirt en tout temps, jaquette, pantalon couvert de traces vertes et recelant nombre de poches…trouées… Et une vielle paire de godasses. Ces bonnes et fidèles compagnes qui m’emmènent à travers bois, ruisseaux et champs…dont les semelles sont usées par racines et graviers, mais dont je n’ose me séparer.
Je suis plutôt cool en fait. Non ? Bon, je ne suis pas un tombeur mais… Et puis, qu’avouer d’autre ? Je porte toujours quelque chose de très spécial sur moi… mais vous pouvez courir pour que je vous dise quoi !

Caractère Psychologique

-Le psychologique maintenant… je posai mon stylo, et regardai par la fenêtre… je ne réfléchissais pas vraiment en fait… Je me vidais juste la tête, pour me retrouver… Il est vrai qu’une tête vide pourrait me qualifier assez bien… J’éclatai de rire. Je repensai s à toutes les blagues que j’avais faites à ma chère petite sœur, et celles que j’aurais l’occasion de faire bientôt. Du moins, je l’espérais !
Oui…je suis un sacripant. Un blagueur qui ne manque pas un quolibet à expier, ou un gag à mettre en exécution. Mais cette partie de moi que la plupart des gens pense trop bien connaître, n’est que la moitié de ce que je suis…
…Ces nuages qui passent dans le ciel bleu… Puis-je dire que je suis aussi un philosophe, et parfois poète de surcroît ? Allons ! Avouons-le …. J’aime la sérénité, la beauté de la nature, et les gens… Observer…réfléchir… Contempler ce que la vie nous offre…et finit par nous retirer…
Je sais bien que, malgré le fait que je passe mes journées de vadrouille à réfléchir sur les questions existentielles de la vie, je reste un clown. Voilà peut-être pourquoi, je ne me sens pas très intelligent… Je ne trouve pas souvent de réponses…alors je finis par me débrouiller autrement.
…-Hehe !... Réflexion faite, je vais écrire ces mots… C’est vrai après tout, et comment pourrais-je compléter le sujet ?...si moi-même, je cherche encore à me comprendre ?...

Histoire

« Histoire » Sourire ironique, il fallait s’y attendre… Je me demandai ce que je pourrais bien vous raconter, lorsque l’idée lumineuse de commencer par le début me vint… (Heeey oui…)
Je naquis en Corée du Sud, avec ma mère et ma grand-mère, et grandis dans une grande maison jusqu’à l’arrivée de ma petite sœur. Toute petite, elle me fascinait déjà. Et bien sûr, nous commençâmes rapidement à nous montrer note affection mutuelle en nous chamaillant… Les gags à tours de rôle, pleuvaient comme il n’était pas permit, et ce pour la plus grande joie de notre mamie, qui en riait du matin au soir. Celle-ci même, qui apprit à Kurea, l’art de la botanique.
Pour ma part, je n’étais pas doué de la main verte, mais préférais plutôt les longues ballades, l’observation des arbres, des plantes, des rivières et des lacs, des pierres…et pourquoi pas, des créatures si passionnantes qui vivaient dans la forêt. Ces mêmes bestioles que je dessinais sans cesse sur de vieux carnets… Je fis des études en art. Je suppose que cela ne vous étonne pas, nope ?

Bien sûr, ce qui était prévisible aussi, fut que je commence à m’intéresser d’avantage aux créatures de nature féminines et à leur morphologie au combien intéressante… Je m’épris d’ailleurs, d’une d’elles… Une « collègue » en art, avec qui je passai de délicieux moments… ...Quoiqu’il en soit… Ce fut bref…
….Elle me quitta pour quelqu’un de plus aisé que moi. Je fus déçu… Tellement déçu… Depuis je préfère de loin la compagnie des arbres. Des nuages, qui filent sur l’horizon, et des couchers de soleils. Non…je plaisante. Je n’aime pas les couchers de soleils. Je ne veux pas y assister…à ce spectacle somptueux que je ne reverrai plus jamais à deux.

Ce fut il y a longtemps. Kurea fit beaucoup pour soulager ma peine, de sa manière à elle. Je compatissais aussi pour elle, de mon côté. Elle n’était pas dans la situation la plus facile à vivre ! Mais après tout, on y arriverai tous les deux. Oui ! Et c’est elle qui me proposa cette solution dont on ne pouvait qu’oser rêver : Partir tous les deux, loin de l’endroit où nous n’étions tous les deux que des fardeaux… Dans un endroit que nous aimerions tous les deux, entourés de la nature.
Vous ne devinez pas ? Mais si, nous voilà !

…Je soupirai, puis reposais mon stylo. Satisfait de ce que j’avais écrit, je relisais ces mots un sourire aux lèvres.